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Nous avons entrepris depuis quelques temps une reconquête de notre réseau routier qui se réduisait progressivement sous un parfait humus. Au prix de gros efforts, nous récupérons petit à petit toute la largeur de nos routes…

Que faire de l’humus récupéré? Plutôt que de le jeter dans le talus, nous avons choisi de le collecter et d’améliorer les espaces présentant de petits défauts de planéité ; l’objectif est d’apporter plus de confort à nos futurs visiteurs et de faciliter l’entretien en permettant à la tondeuse de passer partout.

Cette démarche correspond à notre volonté d’agir de manière eco-responsable… Le bilan carbone est plutôt bon… Nous réutilisons notre production locale et nous enregistrons aucune dépense énergétique pour le transport à part mes petits bras qui poussent la brouette… 🙁

Cerise sur le terreau, nous avons la satisfaction de voir tout doucement le terrain se redessiner… Bon, c’est vrai que cela risque d’être long mais ce travail de fourmi s’envisage sur le long terme… J’ai fait quelques photos mais elles ne représentent pas l’effet réel sur le terrain, il manque la 3D mais je suis sûr que vous comprenez la démarche…

Voici 4 photos moches qui attendent que je sème du gazon… 😉

 

 

 

Notre coiffeur pour arbre a eu fort à faire avec un pin qui penchait dangereusement sur un de nos bâtiments… L’affaire était délicate car le bébé était haut, large et très sérieusement incliné mais Fabrice s’en est très bien sorti… Le plus dur a peut-être été de remonter toutes les branches et surtout tous les billots tombés au pied du talus, nous en avons encore mal aux jambes, aux bras, aux pieds, aux mains, aux dents… euh, mal partout en fait… 🙂

Je vous laisse découvrir les images de la coupe… réalisées sans trucage… 😉

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec le concours de Fabrice, nous avons finalisé le nettoyage d’un coteau particulièrement difficile à dégager… L’endroit est assez humide et de nombreux arbres avaient décidé de choir à cet endroit. Résultat : enchevêtrement de troncs et de branches noyés dans des trous d’eau sur un terrain en pente… Un programme bien réjouissant en perspective…

Deux jours de travail en se retroussant sérieusement les manches ont permis de retrouver un coteau presque neuf où ne subsistent que quelques grands spécimens difficiles à déplacer. Nous en avons profité pour terminer le dégagement d’un escalier. Spéciale dédicace à Sébastien qui avait ouvert la voie l’été dernier sans pouvoir aller au bout devant l’hostilité de la nature envirronnante… Cette dernière fait moins la fière en hiver et nous avons pu avoir le dessus. Pour limiter la manutention de bois, activité que nous maîtrisons pourtant à la perfection… ;-), nous avons constitué un petit muret rustique avec des rondins et le résultat est plutôt sympa. C’est notre toute première petite expérience de Land Art… Il faudra que je vous parle prochainement du Land Art, c’est un sujet qui nous intéresse beaucoup et nous avons quelques projets en la matière à partager.