Vous avez sans doute noté que nous étions officiellement refuge LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) pour la bonne raison que Françoise et moi aimons beaucoup observer les oiseaux. Au fil du temps, nous apprenons à les reconnaître. En tant qu’ex-citadin repenti, j’avoue que cet exercice est très plaisant et que je pourrais passer des heures à regarder leurs délicieux manèges. Bon, je vous rassure tout de suite, j’y passe rarement des heures sinon vos chalets ne seront jamais prêts à temps… 😉
Cette semaine, c’est une sittelle torchepot qui s’est malencontreusement cognée à notre vitre. Moment d’émotion et moment de réaction également. Françoise s’en est emparé prestement et à réchauffer dans ses mains le petit animal tout étourdi. La sittelle a cligné de l’oeil, nous avons cru qu’elle allait nous quitter pour de bon. Françoise lui a parlé doucement, et miracle, au bout de quelques minutes, notre amie s’est redressée et elle a pris son envol en lançant un ptit « tcheep » de remerciement.
Cet épisode nous a mis du beaume au coeur pour une bonne semaine. A la dernière minute, lorsque j’ai senti qu’elle était sauvée, j’ai eu le réflexe de prendre quelques rapides clichés.
Je vous offre un petit lien pour en savoir plus sur la sittelle. Admirez son joli maquillage autour des yeux. Sachez que c’est le seul oiseau capable de marcher à la vertical le long d’un tronc d’arbre en ayant aussi bien la tête en haut que en bas. Moins glamour, nos anciens l’ont baptisé « torchepot » parce qu’elle a l’habitude de prendre du fumier pour fermer la cavité qui héberge son nid… Bizarre, non, pour un oiseau si coquet… ?
La sittelle torchepot sur le site oiseaux.net
Lorsque vous viendrez à Parenthèses imaginaires, vous aurez sûrement la chance de pouvoir l’observer.