Chaque année, nous remettons en cause nos pratiques pour vérifier leur efficacité globale et surtout leurs éventuels impacts écologiques.
Notre réflexion nous pousse à aller toujours plus loin dans une démarche éco-responsable et, cette semaine, nous nous sommes intéressés à la problématique des réseaux sociaux.
Il paraît que, en moyenne, l’impact carbone annuel d’un utilisateur de réseaux sociaux sur mobile équivaut à un trajet de 535 km en voiture. L’histoire ne dit pas si ce sont des kms en Clio ou en gros 4*4 mais avec plus de 4,5 milliard de personnes sur les réseaux sociaux, ça en fait des kilomètres parcourus et des données échangées !
Le flot d’informations sur les fils d’actualité est de plus en plus dense. Nous sommes invités à scroller sans fin durant plusieurs minutes sans but précis. Ce flux continu gave nos esprits d’images, de vidéos juste pour quelques secondes. Aussitôt consommé, aussitôt oublié ! Il s’agit d’une consommation effréné et éphémère, qui devient de plus en plus addictive.
De l’autre côté, il faut alimenter toujours plus les fils pour qu’ils ne se tarissent pas ! Le terme alimenter est même un peu léger. De plus en plus, nous avons le sentiment de “gaver des sortes de monstres”. Au fil des années, nous sommes passés d’un réseau social à plus de 10. Personnellement, nous nous cantonnons à 4 réseaux mais c’est déjà beaucoup car il faut les nourrir en permanence. Ils sont exigeants et réclament sans arrêt des posts toujours plus beaux et plus intéressants.
S’il faut 2 secondes pour regarder une publication mais il faut bien plus de temps pour la produire. Cette production demande des ressources et de l’énergie. Cela génère une grosse charge mentale et l’impact carbone est de plus en plus lourd. Mais dans quel but ?
Après une intense réflexion qui a malheureusement contribué un peu plus au réchauffement climatique car nous pouvons vous assurer que cela a chauffé dur, dur, nous sommes arrivés aux conclusions suivantes :
Nous ne voulons pas quitter complètement les réseaux sociaux car nous souhaitons rester en lien avec vous mais nous voulons aussi alléger notre impact carbone, désencombrer votre fil d’actualité et réduire notre charge mentale.
Pour y parvenir, nous ne publierons plus qu’une fois par semaine sur les réseaux sociaux et ce sera le dimanche matin… D’où le magnifique slogan : le dimanche, c’est réseaunnable…
En complément :
- Nous partagerons les publications qui mentionnent Parenthèses imaginaires et nous ferons quelques exceptions pour des informations urgentes, si c’est vraiment nécessaire.
- Nous maintenons notre newsletter en veillant à ne pas dépasser le rythme d’une newsletter par mois sachant que nous sommes actuellement sur un rythme de deux ou trois newsletter par an… 😉
- Nous écrirons au fil de l’eau des articles sur le blog que vous pouvez lire quand vous le souhaitez. Nous proposons, vous disposez, c’est beaucoup mieux comme ça.
En résumé, l’info essentielle à retenir : Le dimanche, c’est réseaunnable !
À dimanche prochain !