Le village de vacances les Fontaines se niche dans les collines de Milhac-de-Nontron en Périgord vert au nord de la Dordogne. Son histoire est originale et attachante. Il a accueilli des milliers de vacanciers pendant plus de 40 ans et vous faites peut-être partie de ceux qui l’ont connu, aimé, voire adoré.
Voici le premier chapitre d’une histoire qui est loin d’être terminée…
Fondateur
Le village de vacances Les Fontaines est l’œuvre d’Henri Brives, homme aux multiples facettes ayant mené une vie passionnée et passionnante. Tour à tour cuisinier, entrepreneur, chef d’entreprise mais aussi résistant et homme politique, il a voué une grande partie de sa vie au Périgord vert.
Les Fontaines ont été quelque part le réceptacle de tout l’amour qu’il portait à ce territoire.
Naissance des Fontaines
En 1967, Henri Brives tombe amoureux d’un petit bout de forêt sur les hauteurs de Milhac-de-Nontron. Cet endroit est si beau, il a un besoin si fort de bâtir et de partager qu’il décide de créer une base de loisirs. Les idées se mettent en place et les travaux démarrent en mai 1968 lorsque son usine ne peut plus fonctionner, faute d’approvisionnement. Le paysage se transforme doucement, les bâtiments poussent petit à petit et en quelques mois, la base de loisirs les Fontaines voit le jour.
Nous sommes en 1969, le site connaît un succès grandissant et certains dimanches, 1000 personnes partagent ici des moments de détente et de convivialité.
Evolution et tempête de 1999
Au fil du temps, la base de loisirs évolue ; louée à plusieurs reprises elle connaît quelques déboires jusqu’au jour où Henri Brives décide de la gérer à nouveau.
Nous sommes en 1981, la base de loisirs devient le village de vacances les Fontaines.
De mai à septembre, il accueille les vacanciers dans une convivialité sans égale. Ce plaisir d’être ensemble et de s’amuser vient certainement de la clientèle, en grande majorité «chti».
En décembre 1999, c’est le désastre. Comme un fétu de paille, le village de vacances les Fontaines est soufflé par la tempête historique qui a traversé le pays. Un tourbillon vient de raser la forêt. Les gens défilent devant les Fontaines pour faire le terrible constat et pensent que c’est fini, qu’Henri Brives, âgé de 79 ans, ne peut relever ce nouveau défi.
Mais c’est bien mal connaître cet homme.
En 6 mois, entouré de personnes motivées et courageuses, il remet le village sur pied. En juin 2000, les premiers vacanciers sont accueillis avec soulagement.
Transition
Puis les années continuent de défiler, mais l’âge grandissant d’Henri Brives commence à se faire sentir dans tous les recoins du village de vacances. L’homme s’affaiblit et les Fontaines l’accompagnent doucement.
Alors, Françoise décide de reprendre ce lieu mais plus par contrainte que par envie. Elle travaille consciencieusement, améliore les choses mais il lui manque la conviction de son père.
En 2005, avec son accord et un concours de circonstances, elle décide de vendre et plonge malgré elle dans une situation des plus compliquée. Un acheteur indélicat, des conseillers peu impliqués, un père malade, une inexpérience flagrante conduisent le village de vacances à sa fermeture et pour elle une longue traversée du désert commence.
Durant, 4 ans, elle n’est que l’ombre de elle-même. Son père s’en va à tout jamais et un homme entre dans sa vie.
De cette rencontre naît une lente reconstruction, petit à petit les stigmates du passé laissent place à une envie de créer.
Ce nouvel élan prend sa source dans le couple que nous formons.
Nous sommes en août 2010, après quelques jours de discussion et de réflexion, la décision est prise sur une plage ensoleillée… nous allons relancer les Fontaines…
La suite fait l’objet du prochain chapitre… du projet à l’ouverture … 🙂